Des mois, voire des années, après avoir eu envie de publier mes pensées sur la traduction, me voilà prêt à aborder mon activité de traduction.
Pourquoi ? Parce que j’ai finalement trouvé quelque chose à dire. Je ne dis pas que ce sera pertinent, attention, mais je pense que je vais surtout parler du développement de mon activité de traduction.
Pourquoi ? Parce que je suis parti de très bas, entre 7 000 et 8 000 euros de chiffre d’affaires les deux premières années, et parce que j’ai eu la chance que cela finisse par fonctionner sans que je fasse VRAIMENT les bons choix et sans que je mette en place les bonnes actions.
Ce que j’en retire, c’est que si mon activité a fini par fonctionner, c’est en partie grâce à la chance (j’y reviendrai), et en partie parce que mon parcours m’a donné quelques atouts que j’ai pu valoriser.
Je reviendrai aussi sur cet élément, mais en gros, mon parcours professionnel avant de de me lancer dans la traduction m’a offert sur un plateau un domaine de spécialisation (celui du poker et des jeux d’argent) qui a le vent en poupe et où les besoins en traduction sont très importants.
Sans ce domaine de spécialisation, je n’aurais pas réussi, parce que je n’avais au départ ni la discipline, ni les compétences, ni la force mentale nécessaires. Mais je sais aussi que d’autres que moi réussissent avec d’autres domaines de spécialisation, ou sans domaine de spécialisation. Et ce que mon expérience m’a appris, c’est que j’aurais pu mettre en place certaines choses qui m’auraient permis de développer mon activité sans miser sur la chance. De même, je sais que rien n’est jamais acquis et que je ne suis pas à l’abri d’une chute d’activité. C’est aussi pour cette raison que j’ai eu envie de partager mes pensées et mes idées, et de recueillir les vôtres. Je veux continuer à développer cette activité de traduction qui a bien failli ne jamais décoller, et pour cela, j’essaye de me poser les bonnes questions. Pour ce qui est des réponses, c’est encore autre chose, mais se poser les bonnes questions est déjà un bon point de départ.
Donc, si vous avez envie de suivre ce blog, sachez que je vais aborder essentiellement le développement de mon activité de traduction et ses différents aspects.
Je vais vous faire part de mes erreurs commises, des leçons apprises, de ce qui a fonctionné pour moi et de ce qui n’a pas du tout marché. Et aussi, de comment je vois la suite.
Quelques chiffres :
2014 : je lance mon activité en septembre et engrange 800 euros sur le dernier trimestre.
2015 : un peu moins de 7 000 euros de chiffre d’affaires sur l’année entière (merci l’ACRE qui me permet de survivre).
2016 : un peu plus de 7 000 euros entre janvier et septembre, moment où je décide de jeter l’éponge (l’ACRE se termine et mon activité n’est pas rentable).
2017 : je trouve (un peu par hasard) un client dans le domaine des jeux d’argent qui me donne du travail à temps plein (toujours en indépendant). Je reprends mon activité et facture 30 000 euros entre février et décembre.
2018 et 2019 : je travaille toujours avec cet unique client et je facture entre 33 000 et 34 000 euros.
2020 : je quitte ce client en mai et redevient « vraiment freelance », je facture 31 000 euros au total (15 000 à mon ancien client, 16 000 à de nouveaux clients).
2021 : pour ma première année sans mon gros client, je facture 33 000 euros et je suis très content.
2022 : je finis à environ 60 000 euros, et je suis plus que content.
Ce qui explique ce décollage ? Je l’aborderai dans de prochains articles.
Mon bilan 2023 et mes objectifs 2024 ? C’est par ici.
Envie d’en savoir plus ? Je vous présente la notion de cap.
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